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Maladie Rénale Chronique (MRC).

  • Porteur du projet : Amandine GAGNEUX-BRUNON

  • Date de mise en œuvre du projet : 01/07/2019

  • Période de recueil des données : du 01/01/2014 au 31/12/2021

  • Information

    État de la prise en charge des adultes vivant avec le VIH en France

    Qui est le promoteur de la recherche ?
    Association Dat’AIDS – www.dataids.org – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
    Représentée par son président Pr André CABIE (CHU Martinique)

    Quel est l’objectif de la recherche ?
    Etudier l’évolution des caractéristiques épidémiologiques des personnes vivant avec le VIH en France.

    La liste des études liées à cette recherche est consultable ici (lien sur « ici »).

    Comment participer ?
    Pour participer, vous devez donner votre consentement oral.

    Quelles données sont collectées ?
    Cette recherche est réalisée à partir des données collectées au cours de votre prise en charge pour l’infection à VIH.

    Quels centres hospitaliers participent à cette recherche ?

    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital de la Croix-Rousse - Hospices Civils de Lyon
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Jean Minjoz - Besançon
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Nord-Franche-Comté - Belfort
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Gabriel-Montpied - Clermont Ferrand
    • Service des Maladies Infectieuses – CHU de Martinique - Fort de France
    • Service des Maladies Infectieuses - CHU de Pointe-à-Pitre
    • Service des Maladies Infectieuses - CHD Les Oudairies - La Roche Sur Yon
    • Service d’Immunologie Clinique - Hôpital Sainte Marguerite - Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital de la Conception - Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Gui de Chauliac - Montpellier
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Brabois - Nancy
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Mercy - Metz Thionville
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Simone Veil - CH Troyes
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôtel-Dieu - Nantes
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital l’Archet - Nice
    • Service des Maladies Infectieuses - Centre Hospitalier Régional Orléans
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Bichat - Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
    • Service de Médecine Interne - Hôpital Bicêtre - Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Necker-Pasteur - Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
    • Service des Maladies Infectieuses - Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière - Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
    • Service de Médecine Interne - Hôpital Robert Debré - Reims
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Pontchaillou - Rennes
    • Service des Maladies infectieuses - CHRU La Cavale Blanche - Brest
    • Service des Maladies infectieuses - CH Laennec - Quimper
    • Service des Maladies infectieuses - CHBA - Vannes
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Nord - Saint Etienne
    • Le Trait d’Union - Hôpital Civil - Strasbourg
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Purpan - Toulouse
    • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Guy Chatiliez - Tourcoing
    • Service des Maladies Infectieuses - CHU - Limoges
    • Service des Maladies Infectieuses - CH - Brives
    • Service des Maladies Infectieuses - CH - La Rochelle
    • Service des Maladies Infectieuses - CH - Niort
    • Service des Maladies Infectieuses - CHU Charles Nicolle - Rouen

    Cette recherche présente-elle un risque pour ma santé ?
    Cette recherche ne présente aucun risque pour votre santé. Les résultats qui en seront issus ne permettront pas d’apporter des informations pertinentes pour votre santé en particulier. Ils favoriseront le développement des connaissances dans le domaine de la prise en charge de l’infection à VIH.

    Comment est garantie la confidentialité de mes données ?
    Les données vous concernant seront recueillies dans un fichier informatique. Afin d’assurer leur confidentialité, vos données seront identifiées par un numéro de code puis exploitées dans le cadre de publications ou de communications de manière strictement anonyme. Seul votre médecin pourra faire la correspondance entre vous et votre numéro de code.

    A qui mes données sont transmises ?
    Vos données sont transmises au promoteur de la recherche (Association Dat’AIDS) et/ou aux personnes ou sociétés agissant pour son compte afin de réaliser les analyses pour la recherche.

    En cas de transfert en France ou dans un autre pays européen, vos données seront totalement anonymes.

    Les données collectées sont-elles transférées hors de l’Union Européenne ? Non

    Pendant combien de temps mes données sont-elles conservées ?

    Vos données sont conservées tout au long de la recherche. Après la fin de la recherche, les données seront archivées pour une durée de 15 ans, puis détruites. L’investigateur pourra vous informer, sur votre demande, des résultats globaux de cette recherche.

    Quels sont mes droits ?
    Conformément aux dispositions de la loi relative à l’informatique aux fichiers et aux libertés (loi modifiée du 6 janvier 1978), de la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles et du Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (RGPD), vous disposez de différents droits :

    • Droit d’accès : vous pouvez obtenir des informations concernant le traitement de vos données personnelles ainsi qu’une copie de ces données personnelles. Vous pouvez également accéder  directement ou par l’intermédiaire d’un médecin de votre choix à l’ensemble de vos données médicales en application des dispositions de l’article L 1111-7 du Code de la Santé Publique.
    • Droit de rectification : si vous estimez que vos données personnelles sont inexactes ou incomplètes
    • Droit d’opposition : si vous refusez que vos données soient utilisées
    • Droit à la limitation du traitement : vous pouvez demander de geler l’utilisation de vos données dans le futur et pour une durée limitée
    • Droit de retrait de consentement : vous pouvez retirer votre consentement pour participer à la recherche, les données obtenues avant que celui-ci n'ait été retiré seront utilisées. Les données recueillies après le retrait de votre consentement ne seront pas utilisées pour cette recherche et resteront destinées à l’usage strict du soin.

    Vous pouvez également porter une réclamation auprès de la CNIL : https://www.cnil.fr/fr/webform/adresser-une-plainte/.

    Suis-je obligé(e) de participer à cette recherche ?
    Non, votre participation à cette recherche est libre. Vous pouvez refuser de participer à cette recherche, et vous pouvez à tout moment vous retirer de cette recherche, sans préjudice. Cela n’aura aucune conséquence sur la qualité des soins qui vous seront donnés ; vous devez simplement en informer l’investigateur.

    Qui contacter pour exercer mes droits?

    • Le promoteur de la recherche, responsable du traitement : Association Dat’Aids Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
    • Le Délégué à la Protection des Données (DPO) : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
     
  • Objectif

    Evaluer la valeur prédictive à 5 ans des classifications de l’Infectious Diseases Society of America et de l’European AIDS Clinical Society et des recommandations françaises du Morlat de la maladie rénale chronique (MRC) pour la survenue de l’insuffisance rénale chronique terminale, d’évènements cardiovasculaires et du décès chez les patients vivant avec le VIH suivis dans la cohorte Dat’AIDS.

  • Personnes concernées

    Qui peut participer ?

    Toute personne adulte qui consulte ou est hospitalisé dans le cadre de la prise en charge de leur infection à VIH.

  • Critères d’inclusion

    Patients infectés par le VIH suivis dans la cohorte DAT’AIDS avec une durée minimale de suivi de 5 ans, seuls les patients ayant débuté un traitement de suppléance rénale, ou ayant été greffés rénaux avant les 5 ans de période d’observation ne pourront être inclus dans l’analyse des données.

  • Résumé

    La maladie rénale chronique (MRC) est nettement plus prévalente chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) qu’en population générale. La prévalence, selon les études, varie de 1 à 48 %. Ces différences majeures de prévalence observées sont liées aux différences de prévalence de l’hypertension artérielle, des co-infections hépatite B, hépatite C, de la présence du gène APOL1, de l’âge, du contrôle immuno-virologique dans les différentes populations étudiées. Cependant, l’utilisation de critères différents dans les études épidémiologiques peut aussi expliquer les différences de prévalence observées, certaines ne définissant la MRC que sur le critère du débit de filtration glomérulaire <60 mL/min/1.73m2, d’autres prenant aussi en considération la protéinurie. De plus, il existe plusieurs recommandations pour le dépistage de la MRC chez les PVVIH : les recommandations de l’IDSA (Infectious Diseases Society of America) qui stratifient les patients sur 4 niveaux de risque en fonction du débit de filtration glomérulaire (DFG) et de la protéinurie, les recommandations de l’EACS (European AIDS Clinical Society) qui stratifient les patients sur 3 niveaux de risques, et les recommandations du rapport Morlat prenant en compte la protéinurie pour les patients dont le DFG est supérieur à 60 mL/min/1,73m2 et le DFG seulement pour les patients avec un DFG inférieur. Nous avions présenté à Glasgow en 2017, les différences de prévalence observées dans notre cohorte locale en fonction de l’utilisation des ces 3 recommandations. En utilisant les recommandations de l’EACS, de l’IDSA et des recommandations françaises, nous avions respectivement identifié 8,9 %, 36,9 %, et 47,4 % de patients relevant d’un suivi néphrologique. Plusieurs méta-analyses en population générale et dans d’autres populations ont montré une forte association entre une albuminurie supérieure à 30 mg/g de créatinine urinaire et le risque d’évènements cardiovasculaires, de décès, et de développement d’une insuffisance rénale chronique terminale. Ces méta-analyses sont à la base des recommandations KDIGO en population générale, reprise dans les recommandations de l’IDSA. Chez les PVVIH, une protéinurie même modérée est associée à une augmentation du risque d’évènements cardiovasculaires, d’insuffisance rénale chronique terminale et de décès. Il est donc crucial d’uniformiser les recommandations de dépistage de la MRC. Néanmoins, il reste à déterminer quelle recommandation est la plus prédictive des évènements cardiovasculaires, de décès et d’insuffisance rénale chronique terminale.

  • Données collectées

    Données personnelles (ex. Age, mois et année de naissance, pays de naissance, etc.)
    Données de santé (suivi médical, santé sexuelle...)

  • Publications

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